Interview : Les deux papas de Costockage se mettent à nu !
Quelques semaines après la naissance officielle de Costockage, nous vous présentons papa Adam et papa Mickaël. Les tontons stagiaires ont pris l’initiative de vous faire découvrir le couple via une interview croisée : sans se concerter, ils ont répondu à nos questions plus que pertinentes. Et voici le résultat :
Pourquoi vous êtes-vous choisis comme associés ?
Mickaël : Pour être tout à fait franc, c’est plutôt lui qui m’a choisi. Mais j’ai cédé à ses avances parce qu’outre être beau garçon et bien habillé, Adam possède une éthique, une ambition et un esprit d’équipe qui m’ont fait dire oui!
Adam : Parce qu’il a des cheveux blancs. Dans le fonds d’investissement pour lequel j’ai travaillé ils voulaient toujours que quelqu’un dans l’équipe où ils investissaient ait des cheveux blancs, ça les rassurait. Également parce qu’en tant qu’ancien consultant il fait des présentations powerpoint bien plus vite que moi.
L’aventure Costockage en 3 mots :
Adam : Équipe, liberté, service
Mickaël : Allez, on se lance : je dirais partage, découverte, et plaisir. (ndlr : Mickaël est un ex- consultant et en a conservé les vieux réflexes : on lui demande 3 mots, il répond en 10 lignes)
Partage, c’est le sens du projet Costockage. Mais c’est aussi ce que l’on vit au quotidien lorsqu’on se lance dans un tel projet. Que ce soit les 1436 documents partagés sur la Dropbox, les fou rires ou les heures sur Skype avec Adam ou Ben, notre développeur.
Découverte : connaître en trois mois tout d’un nouveau secteur, pour moi, c’était la routine de mon ancien job. Mais lancer une start-up c’est bien autre chose : c’est répondre le soir à des questions auxquelles on avait pas pensé le matin. Et c’est décider, décider encore.
Plaisir : c’est le maître mot depuis le début de l’aventure. Et il est vrai que c’est un des trucs qui fait oublier – vite – qu’on a troqué le confort du salariat pour la précarité de l’entrepreneur.
Selon toi, à quoi ressemblera Costockage dans 2 ans ? Et pourquoi faut-il croire en Costockage ?
Adam : Je réponds à la deuxième question d’abord : costocker me paraît être du bon sens ! Si vous avez besoin de stocker des cartons, pourquoi prendre une voiture et payer une fortune à une entreprise de self-stockage quand vous pouvez aller chez votre voisin et payer deux fois moins ? Dans 2 ans j’espère entendre dans nos bureaux une demi-douzaine de langues européennes.
Mickaël : Je dirais, une belle équipe, si possible de 20 personnes, avec une large communauté fière d’avoir commencé à révolutionner un secteur économique complet, et une présence dans quelques pays européens!
Quel est ton point de vue sur la croissance de la consommation collaborative en France ? Utilises-tu d’autres sites ?
Adam : Ce que je trouve formidable dans la consommation collaborative c’est qu’on simplifie des secteurs entiers. Vous avez déjà essayé de réserver un hôtel vraiment sympa dans une ville au bout du monde ? C’est un calvaire. AirBnB règle le problème.
Essayez de réserver un box de self-stockage, vous en sortirez essoré par les interrogatoires en règle que vous feront subir leurs commerciaux (puis ils essoreront votre portefeuille). Costockage règle le problème. En France, le nombre de services de conso coll explose. Tous ne survivront pas, mais ceux qui règlent un vrai problème devraient y arriver.
Pour ma part, les deux services cités plus haut me servent à gagner un peu d’argent : je loue ponctuellement un appartement et en permanence quelques espaces de stockage. Pas sûr que j’aurais pu m’engager dans l’aventure entrepreneuriale sans ces sources de revenus complémentaires.
Mickaël : Je crois que la consommation collaborative et la France étaient faits pour se rencontrer, et ce pour des raisons aussi bien culturelles qu’économiques. Je pense que l’histoire d’amour ne fait que commencer, et va se diffuser sur un certain nombre de secteurs. Le vrai défi sera pour nous autres entrepreneurs de définir avec nos représentants nationaux le cadre juridique et social qui laissera le plus de chances à ce nouveau modèle économique de s’épanouir et de changer notre société.
Adam, tu as fait l’ESSEC, ça fait quoi de s’associer avec un HEC ?
Adam : Je l’ai caché à mon école pour qu’ils ne retirent pas ma carte d’étudiant. J’en ai besoin pour aller au cinéma à tarif réduit.
Et toi Mickaël, en tant qu’ancien élève d’HEC, ça fait quoi de s’associer avec un ESSEC ?
Mickaël : Ça c’est ma fibre sociale, j’aime tendre la main aux jeunes en difficulté.
C’est quoi les critères pour intégrer l’équipe ?
Adam : L’audace en termes de pilosité faciale (enfin pour ceux qui peuvent).
Ceci est un appel aux filles : pourquoi y en a t-il si peu dans les startups ?
Mickaël : Si je regarde les statistiques, alors mieux vaut, pour faire partie de l’équipe, être un(e) ancien(ne) scout(e) portant les lunettes rondes et la chevelure généreuse. Sinon, pour les prochains, de l’ambition, de la créativité et un solide sens de l’humour devraient être plus que suffisants !
L’objet que vous ne pourriez pas costocker ?
Mickaël : Il y a quelques années de cela, j’aurais dit ma voiture, mais c’était avant de découvrir à quel point en louer une sur un site de consocoll était pratique.
Adam : Mon vélo. Sans lui je suis un poisson sans nageoire, un oiseau sans aile, un espace de stockage sans porte.